• jeu. Sep 19th, 2024

Privés de discothèques, nos lecteurs ne vont pas arrêter de danser

Byadmin_tour

Déc 9, 2021

La fête est finie. A partir du vendredi 10 décembre, 6 heures du matin, plus de verre à 15 euros en boîte de nuit… et dans les bars et restaurants, plus question de se lever de sa chaise pour se déhancher. Dans le cadre des nouvelles mesures anti-
Covid décidées par le gouvernement français et jusqu’au 6 janvier inclus, vous êtes donc privés de danse.

Une interdiction qui ne réjouit pas bon nombre de nos lecteurs. « C’est très dur, entre le stress des études, les examens et les problèmes du quotidien, aller en boîte c’était notre seul exutoire », confie Fabio.

« Nous avons qu’une jeunesse »

Mais pas question de se laisser abattre, Jonathan compte bien profiter de cette dernière soirée : « Evidemment que j’irai en discothèque pour la dernière fois de l’année ce jeudi soir. Même s’il y a le travail vendredi, j’irai… Nous avons qu’une jeunesse et elle a déjà été gâchée par les confinements successifs. » Andréa, elle, n’a pas attendu ce dernier soir pour s’amuser : « Avec mes collègues, nous sommes sortis hier [mercredi] pour la dernière grosse soirée prévue par la boîte de ma ville… Puisqu’on ne sait pas quand cela sera possible à nouveau. »

Toutefois, dès vendredi 6 heures du matin, les discothèques devront éteindre les stroboscopes, les bars et les restaurants interdire à leurs clients de se lever pour danser. Parue en novembre dans la revue médicale The Lancet, l’étude ComCor de l’Institut Pasteur, réalisée du 23 mai au 13 août, avait conclu que les boîtes de nuit étaient « des lieux à haut risque de transmission », car ce sont des lieux clos mal ventilés, où le coronavirus peut rester plus facilement en suspension dans l’air.

Faire la fête autrement

Pour ne pas perdre le rythme, certains ont d’ores et déjà réfléchi à d’autres moyens pour faire la fête. Andréa qui compte bien danser jusqu’à la dernière minute a trouvé une solution : « Tant que les bars sont ouverts nous en profitons et nous finirons la soirée en appartement si l’opportunité est présente. » Mais si vous êtes en manque d’inspiration pour vos prochaines soirées, Diénaba, parisienne, a plein de conseils : « Je fais des soirées à thème histoire d’avoir des soirées et souvenirs uniques. Il faut continuer à sourire, profiter des gens qu’on aime, trouver des idées pour faire la fête autrement. J’ai beaucoup d’idées pour les personnes en manque d’inspiration. »

Des bons plans qui pourront être utiles à Mickaël qui compte rester chez lui avec ses amis. « Je continuerais à faire la fête. Si ce n’est pas en club, cela sera chez moi. Avec de la musique, des lumières, des boissons et surtout les amis. C’est juste dommage pour les clubs », témoigne-t-il.

« Il n’y a aucune cohérence dans les restrictions »

Outre la tristesse de ne plus pouvoir faire de sorties nocturnes, un sentiment d’incompréhension domine. « Je trouve ça juste aberrant, fulmine Lisa. Les boîtes de nuit sont contraintes de refermer… alors que les stades de foot, les marchés de Noël, qui sont des lieux où il y a tout autant de monde, peuvent rester ouverts. » Pour la jeune femme, « il n’y a aucune cohérence dans les restrictions et les décisions gouvernementales ».

Diénaba, aussi, est déçue pour les patrons de boîtes de nuit : « C’est agréable de sortir sur Paris ou ailleurs, mais ça ne me rend pas malheureuse de ne plus aller en boîte. Car, les malheureux sont plutôt les propriétaires de ces établissements. » Les discothèques avaient rouvert en France le 9 juillet, avec pass sanitaire, après 16 mois de fermeture. En visite à Vierzon mardi, Emmanuel Macron a souhaité rassurer les professionnels du secteur, en assurant que les discothèques seraient « indemnisées de manière exemplaire pour tenir durant cette période ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.